Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs les Ministres, chers collègues membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Mandataires Publics,
Monsieur le Président du Conseil d’Administration de l’ARCA,
Monsieur le Directeur Général de l’ARCA,
Madame la Directrice Générale Adjointe de l’ARCA,
Mesdames et Messieurs les Professionnels des Assurances,
Distingués invités, en vos titres et qualités respectifs ;
Mesdames et Messieurs,
Je me rejouis de prendre la parole à ce « Premier Forum Interinstitutionnel sur les Assurances Obligatoires en RDC » qui se tient durant trois jours à Kinshasa. Je tiens tout d’abord à vous remercier tous, d’avoir accepter d’honorer de votre présence la cérémonie de ce jour malgré vos agendas chargés.
Permettez-moi de remercier également l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) pour avoir materialisé l’organisation de ce premier forum. Cet évenement inédit nous donnera à chacun l'opportunité de débattre de sujets importants relatifs aux assurances obligatoires en RDC, d'entamer le dialogue entre toutes les parties prenantes du secteur des assurances et enfin, de nous instruire quant aux meilleures pratiques de chacun.
Je me félicite de la diversité des participants réunis ici : regulateurs, professionnels des assurances, entreprises, acteurs du secteur financier, ministères et services publics et académiques. Ainsi, Je prends l’avantage d’encourager tous les acteurs de l’écosystème qui commencent à traduire en actions, à travers ce premier forum inter-institutionnel sur les assurances obligatoires en RDC, la redynamisation de ce secteur trop longtemps parent pauvre de notre économie.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs,
Le developpement du secteur des assurances constitue une priorité du Gouvernement. Au delà de la vocation traditionnelle de l’assurance qui est d’indemniser la victime en cas du sinistre, de nos jours, les assurances contribue intégralement au système financier d’une part et d’autre part, son impact sur le développement d’un pays n’est donc plus à démontrer dès lors qu’elle permet à tout un chacun de disposer d’une vie plus sûre et moins exposée aux aléas.
C’est dans ce cadre que le Gouvernement a procedé à la liberalisation du secteur en 2015, devenue effective qvec la mise en place des organes de regulation et l’entrée des nouvelles entreprises. Cette liberalisation des assurances doit prioritairement et principalement bénéficier à la population par la participation de tous les acteurs visés par le Code des Assurances.
Le Secteur d’assurances en RDC presente une grande potentialité qui reste encore sous-exploitée. Le potentiel du developpement du marché des assurances en RDC est estimé à plus d’un milliard de dollars Américains. Toutefois, malgré le dynamisme observé depuis sa liberalisation, les chiffres publiés par l’ARCA lors de sa conférence sur l’état du Marché en 2021 font état d’un marché minimal de deux cents millions de dollars américains et cela faute d’une culture assurentielle auprès de nos populations d’un côté et de l’autre, l’absence totale d’un controle encadré des assurances obligatoires prévues par la loi No.15/005 du 17 Mars 2015 portant Code des Assurances.
C'est ainsi que, partant de l’effectivité de la libération et l’agrément de dix compagnies d’assurances ainsi que les courtiers, il n’y a pas des raisons que le taux de pénétraction du secteur d’assurances soit faible. Cela montre à suffisance qu’il ya un manque criant de controle des assurances rendues obligatoires depuis la promulgation de la loi n°15|005 du 17 Mars 2015 portant Code des Assurances.
A cet effet, une transformation des pratiques dans le secteur des assurances s’impose et un NOUVEAU PACTE entre tous les acteurs est necessaire, afin de liberer le potentiel du secteur en RDC avec des offres plus attractives et plus diversifiées des assurances obligatoires. La priorité de mon ministère est de tout faire pour permettre à cette réforme ambitieuse du secteur des assurances de contribuer davantage au developpement du secteur financier du pays, au soutien à la transformation économique et à la participation des congolais à la prosperité retrouvée de nottre pays.
Raison pour laquelle ce premier forum est organisé par le Ministère des Finances sous les auspices de l’ARCA pour permettre aux experts des institutions identifiées par le Code des Assurqnces de réfléchir et de nous proposer les mécanismes efficaces pouvant nous permettre de faire développer ce secteur important de l’économie nationale.
Nul n’ignore qu’il existe une ignorance institutionnelle de la question assurentielle auprès des acteurs des institutions sensées participer activement au controle des assurances obligatoires par manque de campagnes d’informations, de vulgarisation, d’éducation, de sensibilisation et de conscientisation.
Cependant, au-delà cette ignorance institutionnelle; il n’est pas normal qu’une majeure partie de la population ne sache pas que le monopole n’existe plus et que les nouvelles compagnies ne soient implantées que dans 4 provinces sur 26 et je serai même curieux de savoir si ici dans la salle, pris au hasard, 5 personnes seraient capables de me citer 5 compagnies d’assurances sur les 10 et je n’ose même pas parler de sociétés de courtage, parce que toutes ses compagnies ne communiquent pas suffisamment pour participer aux efforts du développement de ce secteur.
Mesdames et messieurs les professionnels des assurances,
Monsieur le Président de l’Association des Assureurs et des Réassureurs (ASAR, en sigle),
Monsieur le Président de l’Association des Courtiers au Congo (ACAC, en sigle),
Je m’adresserai ici particulièrement à vous afin que vous puissiez participer activement a l’installation de vos sociétés partout en RDC pour permettre a toute la population de bénéficier de la couverture assurentielle avec des primes non pas « abordables » mais justes et accessibles, la mise à disposition sur le marché de produits innovants et adaptés.
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs chers collègues membres du Gouvernement,
Distingués invités,
Mesdames et messieurs,
Je pense avoir ainsi mis l’accent sur les points qui me semblent cruciaux pour le bon développement de notre marché, le véritable travail peut dès à présent commencer.
De ce qui précède j’encourage aux différents Chefs des institutions de s’impliquer pour accompagner ce secteur si important afin de booster notre économie nationale.
Je vous remercie pour votre attention.